Lundi 5 mars 2018

Comme je suis ici en train d’écrire ces articles, ça m’arrive qu’il y a beaucoup de gens dans cette province qui ont beaucoup contribué au développement de la lutte dans la province de Québec au cours des 25 années et plus auxquelles j’ai participé. Je pense à cela parce que j’écris cet article un dimanche soir à 10 h 40 du soir et il semble que je n’ai rien de mieux à faire. Par tous les comptes rationnels, je devrais être endormi et se préparer pour la journée de travail de demain. Mais néanmoins, je tapote sans relâche sur mon ordinateur portable, en écrivant un blog que probablement seulement une centaine de personnes liront (et c’est optimiste). Alors la question est, pourquoi est-ce que je le fais ?

L’entraîneur Peter Montour est l’un des piliers de la province depuis plus de deux décennies et il est vice-président de la Fédération de lutte du Québec (photo de propriété de Jason Chen)

J’ai souvent pensé à cette ad-nausée. Qu’est-ce que l’écriture et les reportages sur l’état de la lutte au Québec font pour moi à long terme ? Je ne sais pas à quel point cela aide réellement la lutte dans la province et je ne fais pas ce que je fais pour faire avancer mon ambition personnelle, c’est certain. Écrire ce blog ne fera pas avancer ma carrière, ne me rapportera pas beaucoup d’argent ou au risque de me rendre incroyablement superficiel, de me rendre plus attirant pour les femmes. Alors pourquoi je le fais ? Qu’est-ce qui me fait faire cela sans aucune récompense tangible dans un proche avenir ? Pour être honnête, je n’ai pas de réponse concrète à cette question. La seule chose à laquelle je peux penser qui me fait continuer, c’est le sentiment que beaucoup de lutteurs qui ont concouru et expérimenté ce que c’est de lutter ont. Ce sentiment que tous les lutteurs qui ont concouru pendant de nombreuses années et qui ont vécu dans les tranchées, c’est qu’ils ressentent un certain sentiment d’identité quand il s’agit d’être un lutteur. La lutte nous a tellement donné et nous ressentons un désir presque fervent de montrer au monde ce qu’est la lutte parce qu’il y a tellement d’idées fausses qui entourent ce que nous faisons. Cela étant dit, les lutteurs ressentent presque le besoin fervent de redonner à la communauté qui nous a tant donné. Les lutteurs font ce qu’ils font parce que s’ils ne le font pas, personne d’autre ne le fera. Je suppose donc que j’écris ce blog parce que c’est exactement ce que je fais et que je veux que les gens soient conscients à la fois de mon sport et de toutes les personnes qui ont contribué à la lutte au Québec au cours de mes nombreuses années.

L’entraîneur Dave Zilberman dirige plusieurs programmes différents

 (photo de propriété de Jason Chen)

Cela dit, ce blogue est dédié à tous ceux qui ont consacré leur vie à faire de la lutte une partie importante de la scène sportive de la culture québécoise, que ce soit comme bénévole ou en dirigeant un club face à l’adversité, en lançant un programme ou comme entraineur d’un programme qui continue à produire des athlètes ou en contribuant au développement des jeunes enfants dans le sport. Merci à tous les entraîneurs et administrateurs et si j’oublie de mentionner des personnes, je m’excuse car la liste est très longue !

Merci à Victor Zilberman, à Rob Moore, à Dave Canadian, à Peter Montour, à David Bradley, à David Zilberman, à Martine Dugrenier, à Mark Roache, à Gia Sissaouri, à Danny Stacey, à Angel Robertson, à Brandon Stalk et à Otiohkwanoron Montour, Chris Kinsella, Anthony Merlo, Noël Tremblay, Tony Ronci, Nariman Irankhanian, Judy Paul, Chad Sadler.

Dominique Choquette est un grand partisan de la lutte au Québec et occupe le poste de vice-président du développement de la compétition pour la Fédération du Québec

(photo de propriété de Jason Chen)

Ce sont quelques-unes des nombreuses personnes qui s’impliquent dans la lutte au Québec depuis de nombreuses années et qui entraînent, soutiennent, officient ou travaillent dans les coulisses de la Fédération de lutte du Québec ou de Sport Québec. Certaines de ces personnes sont nouvelles sur la scène mais ont eu un impact quand même. Sans ces personnes, le sport ne se déroulera pas et bien que notre nombre soit faible par rapport aux autres provinces, notre qualité reste élevée. Certaines des personnes mentionnées sont encore impliquées dans une certaine mesure ou une autre tandis que d’autres ont quitté la scène. Peu importe le peu ou le temps que vous avez passé dans le sport, votre impact a été ressenti si vous avez touché la vie de quelques personnes ou de beaucoup, votre contribution compte. En bref, vous ne savez jamais qui vous allez affecter et c’est pourquoi vous devriez continuer.

The Concordia Coaches have worked tirelessly to produce high-level varsity athletes

 (photo de propriété de Jason Chen)

Les gens de la communauté de lutte restent impliqués parce que nous savons que si nous ne le faisons pas, il n’y aura pas de sport de lutte. Nous restons à cause de notre amour pour le sport, pas pour le retour monétaire et c’est probablement la partie la plus importante pour maintenir le sport.

MONTREAL, APRIL 23, 2012: Wrestling coach Jay Bradbury keeps an eye on a student during a class at Riverdale High, Pierrefonds, Montreal, Monday, April 23, 2012. [THE GAZETTE/Graham Hughes]

Jay Bradubry était un officiel depuis longue temp et l’entraîneur du Club de Lutte Riverdale

Ai-je oublié quelqu’un ? Qui d’autre là-bas aide à continuer le sport de la lutte ? S’il y en a, soyez sûrs et remerciez-les pour tout ce qu’ils font car les bonnes personnes sont difficiles à trouver et encore plus difficiles à garder.