Mercredi 15 février 2023

Nous avons atteint le point de la saison où la vague de tournois de la nouvelle année a commencé à se calmer et la préparation commence sérieusement pour les finales GMAA/RSEQ, les championnats provinciaux, les essais de l’équipe nationale, les qualifications USport et les championnats USport et les championnats nationaux respectifs pour chaque groupe d’âge. Des athlètes de partout au Québec profiteront de ce temps pour préparer leurs athlètes, dans le but de les faire culminer au bon moment pour leurs compétitions majeures.

C’est dans cet esprit que j’ai déjà commencé le processus, car j’aurai des athlètes de différents groupes d’âge qui se disputeront les meilleurs résultats dans les mois à venir. Pour mon équipe du secondaire, la préparation pour les finales GMAA/RSEQ et possiblement les championnats provinciaux est celle qui commence maintenant, après que notre saison se soit conclue avec nos dernières rencontres en dual meet de la saison. Pour notre première saison dans la ligue, il faudrait la considérer comme réussie, mais pas comme une réussite si cela a du sens. Les amener à venir s’entraîner régulièrement couplé au manque d’engagement de certains athlètes n’était qu’un des défis que j’ai rencontrés. Cependant, leurs résultats dans leurs matchs individuels doivent être considérés comme réussis car presque tous mes lutteurs ont remporté plus de matchs qu’ils n’en ont perdus. Si je reviens à la maison avec des médailles de la finale, je serai extrêmement heureux. Espérons que, avec de bons résultats, cela incitera d’autres enfants à se joindre à nous l’année prochaine.

La dernière rencontre de la saison s’est très bien passée

Alors, comment préparer mes athlètes pour ce tournoi de fin de saison ? Il existe des écoles de pensée très différentes à ce sujet. Certaines équipes privilégient les entraînements intenses et les camps d’entraînement comme moyen de préparer leurs équipes. Il s’agit d’un effort pour reproduire l’atmosphère de la compétition, en augmentant l’intensité de l’entraînement afin qu’il imite un match. Cette méthode est celle qui se fait un peu dans de nombreuses régions du pays et d’autres parties du monde. Bien que cela puisse fonctionner pour certaines équipes et athlètes, ce n’est pas celui auquel je souscris pour plusieurs raisons.

L’idée d’augmenter l’intensité de son entraînement juste avant une compétition me donne l’impression de bachoter pour un examen. Bien que cela puisse fonctionner à court terme, ce n’est tout simplement pas durable et finira par vous échouer au pire moment. Je pense que vous devriez augmenter le niveau d’intensité bien avant afin qu’il y ait suffisamment de temps pour diminuer. C’est la deuxième raison pour laquelle je n’y souscris pas. Dans mon esprit, tout votre entraînement plus dur aurait dû être fait tout au long de l’année. Avant la compétition, il faut se consacrer à l’affaiblissement, diminuant ainsi l’usure du corps et diminuant le risque de blessure. En fin de compte, chaque club suivra la méthode qu’il considère être la meilleure pour ses athlètes et ses clubs à l’avenir.

Amener ces athlètes à “sommet” est très différent des autres athlètes

Viennent ensuite les qualifications universitaires et les championnats nationaux. Bien que n’étant pas directement impliqué dans l’équipe dans son ensemble, j’aide néanmoins de toutes les manières nécessaires. C’est un défi car cela nécessite un état d’esprit très différent à l’avenir. Chez les sportifs plus âgés, les changements sont mineurs mais en quelque sorte plus précis. À ce stade, ils ont déjà la maîtrise de base de ce qui doit être fait. J’aimerais probablement cela pour régler une Ferrari. Il pourrait avoir besoin d’être peaufiné ici et là, mais c’est toujours une Ferrari. De plus, je dois souligner que je n’ai pas vu d’autres universités préparer leurs équipes respectives pour les USport Nationals, donc je n’ai vraiment aucune idée de ce qui s’y passe. Je ne peux que citer mes expériences personnelles et partir de là.

Enfin, il convient de noter que peu de sports connaîtront une forme aussi diversifiée de préparation de leurs athlètes pour les compétitions à venir. Les sports d’équipe se préparent en équipe pour la même réalisation, dans une même tranche d’âge et un même niveau de compétence, et feront donc tous les mêmes choses. Le sport de la lutte doit intégrer de nombreux âges, sexes et niveaux de compétence différents dans la même pièce, ce qui affectera le type de préparation de chacun. Pour la plupart des programmes de lutte, c’est normal pour le cours. Par conséquent, c’est avec ce petit peu d’introspection que je me prépare pour la vague d’entraînements et de tournois à venir, dans le but de faire en sorte que mes athlètes performent au maximum de leurs capacités. J’espère que dans les prochains mois, j’écrirai un blogue sur les nombreux succès que le Québec a remportés au cours des prochains mois. Seul le temps nous le dira.