Jeudi 28 décembre 2023
Et avec la fin des essais olympiques, les épreuves de lutte de l’année civile 2023 touchent à leur fin. Cela a été une année de hauts et de bas pour moi, tant personnellement que sur le tapis. Cela a été une année de pertes personnelles et de difficultés professionnelles avec notre grève scolaire et ses effets sur notre saison scolaire.
Néanmoins, la lutte québécoise a connu une bonne saison durant cette période. Nos résultats internationaux n’ont pas été à la hauteur de nos espérances, ce qui n’est jamais une bonne chose. Cependant, au niveau local, la lutte a connu une légère résurgence alors que les chiffres ont augmenté au niveau local depuis la fin de l’année dernière.
Les finales GMAA/RSEQ s’annonçaient bien l’an dernier et cette saison s’annonce encore plus prometteuse
Si l’on recommence depuis le début de l’année, le Québec a débuté l’année avec une série de tournois au niveau jeunesse et a continué avec la saison régulière et les Championnats GMAA/RSEQ. Les Championnats provinciaux, les Championnats nationaux USport, les Essais de l’équipe nationale et les Championnats nationaux respectifs ont suivi pour nos athlètes québécois. Nous assisterions à la gamme habituelle de championnats continentaux et de championnats du monde ainsi qu’à la réapparition des Jeux autochtones d’Amérique du Nord, suspendus pendant un certain temps après la pandémie.
Alors avec tout cela étant dit, 2023 a-t-elle été une bonne année ? Tout d’abord, concentrons-nous sur certains des points positifs :
- Une ligue GMAA/RSEQ plus grande. Nous avons vu plus d’équipes et plus de lutteurs de la ligue de l’année dernière. Nous espérons que davantage de jeunes lutteurs se traduiront par un plus grand nombre de lutteurs progressant vers des niveaux de performance élevés.
- Augmentation des inscriptions d’athlètes, d’entraîneurs et d’officiels. Même si je n’ai pas les chiffres exacts sur les groupes démographiques qui ont connu la plus forte augmentation, la coordonnatrice du FLOQ m’a assuré que nous avions constaté une augmentation par rapport aux années précédentes. Si nous supposons que chaque groupe démographique a connu une augmentation proportionnelle, cela semble indiquer une croissance dans tous les domaines, ce que nous n’avons pas vu depuis longtemps.
- Quatre athlètes remportent leurs poids aux essais olympiques. Cela faisait bien longtemps que plus de deux athlètes québécois n’avaient pas gagné aux essais olympiques pour avoir la chance de qualifier leur poids pour les Jeux olympiques. La dernière fois que cela a été fait, c’était aux Jeux olympiques de 1996, au cours desquels Guivi Sissaouri, Oleg Ladik et Andrew Bordow ont décroché leur billet pour Atlanta.
Les essais olympiques ont été bons pour les athlètes québécois (Photo propriété de Wrestling Canada Lutte)
Maintenant que cela a été fait, concentrons-nous sur certaines choses qui, selon moi, doivent être améliorées.
- Faire entrer davantage d’écoles françaises dans la ligue. Bien que la ligue ait constaté une augmentation du nombre d’écoles inscrites, le lancement de davantage de programmes dans les écoles françaises devrait être une priorité, car celles-ci représentent le plus grand groupe démographique de la province.
- Faire certifier plus d’entraîneurs. L’augmentation du nombre de membres entraîne une augmentation du nombre d’entraîneurs. Bien que ce soit toujours une bonne chose, je pense que cela doit s’accompagner d’une prudence de l’acheteur. Même si de nombreuses personnes croient pouvoir entraîner, il y a une raison pour laquelle le PNCE existe. Il établit les normes et les lignes directrices et c’est la même raison pour laquelle nous organisons des cours de conduite et un examen de conduite. Cela permet de garantir que presque tout le monde est au même niveau. Même dans ce cas, il y a encore des gens qui passent entre les mailles du filet. Le coaching est trop important pour être laissé à des pratiques de mauvaise qualité, ce qui m’amène à mon dernier point.
- Renforcer le code de conduite. Enfin, chaque entraîneur doit adhérer au Code de conduite de la FLOQ. J’ai passé six mois de ma vie à contribuer à l’élaboration de cette constitution. Le Code de conduite contribuera à garantir le respect de certaines normes et nous serions négligents de ne pas l’adhérer et de ne pas l’appliquer. Même si certains aspects du Code de conduite peuvent paraître évidents, pour certaines personnes, ce n’est pas toujours le cas. Le fait qu’il soit là élimine toute ambiguïté.
Dans l’ensemble, 2023 peut être considérée comme une année réussie. Bien que certaines choses nécessitent encore du travail et des améliorations, la croissance et le développement globalement positifs semblent aller dans la bonne direction. Espérons que 2024 apportera encore davantage de succès aux différents niveaux pour nos athlètes et entraîneurs québécois.