Samedi 19 août 2017

Cela fait presque une semaine que nous sommes revenus des Jeux du Canada. Comme toujours, j’aime réfléchir sur ce qui s’est passé et sur la façon dont cela affecte l’état de la lutte au Québec. Voici quelques éléments que j’ai vus pendant ma semaine à Winnipeg.

L’équipe Québec célèbre après sa victoire à la médaille de bronze!

Répondre à nos objectifs

Notre objectif en tant que province au début des jeux était d’égaler ou de surpasser ce que nous avions réalisé à Sherbrooke il y a quatre ans. À Sherbrooke, l’équipe des filles a terminé 8e, avec un athlète qualifié pour les demi-finales et une médaille d’argent remportée. Pour l’équipe des garçons, ils se sont battus dans une groupe difficile, se qualifiant pour la finale de la médaille d’équipe bronze pour la première fois et terminant une quatrième place historique pour la province. Dans le concours individuel, le Québec a qualifié six pour les demi-finales avec quatre remises avec des médailles (2 médailles de bronze, une médaille d’argent et une médaille d’or). Un tournoi réussi certainement.

L’équipe réagit avec joie après la victoire de Natael dans son match pour la médaille de bronze

C’est maintenant quatre ans plus tard et notre objectif d’égaliser ou de surpasser les résultats du dernier match a été atteint. Les filles ont maintenu leur huitième place mais ont réussi à qualifier deux athlètes pour les demi-finales avec une médaille de bronze et une 4e place en raison d’une perte de blessure. L’équipe des filles avait également un athlète de plus que les derniers matchs, ce qui indiquerait une croissance du développement de la lutte féminine. C’est ce qui a toujours été un défi au Québec. Sur l’équipe des garçons, le Québec a représenté une équipe complète, tout comme les jeux précédents et a également réussi à se qualifier pour la finale de la Médaille de bronze. Cependant, la différence était que le Québec a réussi à remporter une victoire convaincante contre la Saskatchewan et à emporter une médaille de bronze historique. Pour la compétition individuelle, le Québec a pu se qualifier quatre lutteurs pour les demi-finales, mais est venu à la maison avec un balayage propre car tous les athlètes qui ont été en demi-finale ont remporté une médaille (2 médailles de bronze, une médaille d’argent et une médaille d’or). Sur la base des résultats, l’avenir semble brillant.

Une étreinte de Alexa après la victoire de Erin!

Selfie de Médaille d’or avec la famille Choquette

Un tournoi comme aucun autre

Au début de la compétition, j’ai déclaré à nos athlètes que les Jeux du Canada n’étaient pas un autre tournoi auquel ils avaient déjà participé. Contrairement aux championnats nationaux qui ne durent qu’un jour, les Jeux du Canada sont un événement de trois jours qui est à la fois un exercice d’endurance physique et mentale qui ne peut se comparer à quelque chose qu’ils ont déjà vécu. Le but de l’entrée dans les jeux est de rythmer les athlètes afin qu’ils ne soient pas trop exaspérés avant la fin du tournoi. Avec les athlètes plus jeunes, il est beaucoup plus difficile de contenir leur enthousiasme, avec toutes les autres activités qui se déroulent en même temps que le fait qu’elles font partie du plus grand événement multi-sport au Canada. En fin de compte, garder ces jeunes athlètes de niveau peut être la partie la plus importante du tournoi.

Un émotif Erin Rainville après son match de médaille de bronze

Chimie

En raison de la nature occupée de l’été, il y avait très peu d’opportunité pour rassembler les équipes pour organiser des pratiques ou des exercices d’équipe. Chaque club a eu des tournois où ses athlètes, entraîneurs ou les deux ont participé. Bien que la chimie ne semble pas être une chose importante dans un sport individualiste comme la lutte, après avoir vu combien il était important de réussir l’équipe, je crois fermement que la chimie de l’équipe était un facteur intégral. Beaucoup d’athlètes ont déclaré pendant le tournoi que certains des meilleurs moments qu’ils avaient été quand ils se déplaçaient les uns avec les autres pendant leur temps libre. Au cours de la semaine où nous étions là, j’ai vu différents groupes des athlètes de différents clubs. Et ce qui était le plus gratifiant, c’est qu’ils se mélangent les uns avec les autres jusqu’à ce qu’il soit impossible de voir ensemble le même groupe de personnes en même temps. Je crois fermement que cette chimie a contribué au succès des équipes, car les garçons et les filles voulaient regarder les autres et se réconforter. Nous avons également vu que, soit par la victoire, soit par la défaite, chaque athlète était là pour s’entendre les uns les autres.

Quelques-unes des filles québécoises en trains de s’amuser

Goodleaf et Grimaldi, de nouveaux amis pour la vie

L’avenir

Le but maintenant est de commencer à construire pour les prochains Jeux du Canada. Comme toujours, nous aimerions soit améliorer ou maintenir ce que nous avons accompli à partir de ces jeux, mais aussi accroître la participation à la lutte pour que nous puissions faire des équipes les plus compétitives soient possibles. C’est un défi bienvenu car le succès engendre le succès. En voyant le travail dur qui a payé pour nos athlètes, nous espérons que le recrutement sera beaucoup plus facile pour les prochains jeux et aidera à grandir la lutte dans la province de Québec.