Lundi 31 décembre 2018
Une autre année a passé et avec elle, beaucoup de choses se sont passées pour nous, en tant que province, et pour moi-même. En termes de résultats, le Québec a connu une année record. Nous avions un club qui a remporté la meilleure équipe senior chez les femmes au Championnat national senior. Les Championnats nationaux junior-senior ont eux-mêmes fait leur retour au Québec pour la première fois en plus de vingt ans. Nous avons également eu des médaillés aux Championnats nationaux U17 et U19 ans ainsi que des médailles internationales dans divers groupes d’âge lors de divers tournois internationaux. Sur une note informelle, il y a eu un événement de lutte sur la plage, organisé pour la première fois dans notre province, montrant une croissance et une variété modeste. Passons maintenant à nos athlètes universitaires, qui ont brillé à la fois aux championnats du monde U-Sport et aux Championnats du monde FISU. Dernier point mais non le moindre, nous avons eu les meilleurs joueurs parmi les Championnats du monde juniors et U23 sure le côté des hommes pour couronner le tout.
Les membres du YMHA de Montréal regardent le match d’Alex Moore en direct pour le bronze aux Championnats du monde des moins de 23 ans
Pour moi, cela a été une année de hauts et de bas. Sur une note positive, j’ai été accepté au diplôme avancé de coaching qui était un accomplissement. Cependant, j’ai été incapable de le faire en raison des contraintes de calendrier qu’ils devaient suivre pour suivre des cours, ce qui était bien entendu en conflit avec mon travail. Mon horaire dans une école secondaire qui ne me permettaient pas d’avoir le temps de terminer le programme car cela affecterait les cours que j’enseigne. Quelques athlètes ont grandi dans le sport et certains avec qui j’ai passé beaucoup de temps ont arrêté, ce qui a été douloureux. Dans ma vie personnelle et professionnelle, j’ai lutté contre des problèmes invisibles, tout en essayant de m’en sortir au quotidien et de projeter une image de stabilité. C’était probablement la partie la plus difficile, car chaque jour semblait être une lutte. Mais comme pour un match de lutte, je devais être à mon meilleur indépendamment de ce que je ressentais.
Le site de web a pris de l’ampleur au cours de la dernière année et de plus en plus de gens m’ont envoyé des commentaires positifs alors que notre auditoire continuait de croître dans notre petite communauté de lutte et partout au pays. Mon blog a été un exutoire de créativité, me permettant un forum pour m’exprimer et donner mes opinions sur le sport qui me passionne.
Tony Ronci dirige l’échauffement du tout premier événement de lutte à la plage au Québec
Et maintenant ? Qu’est-ce que l’année civile 2019 apportera à notre sport dans cette province et à moi-même personnellement ? La seule chose qui, à mon avis, mérite d’être traitée est le remaniement de Wrestling Canada Lutte, qui a été un événement majeur. Pour ceux qui l’ignorent, une enquête indépendante sur Wrestling Canada Lutte a révélé de nombreux cas d’irrégularités et d’abus à la limite dans certaines régions depuis de nombreuses années. Cela a permis de mieux comprendre certaines pratiques moins que savoureuses pratiquées par la haute direction de notre sport au sein de l’organe directeur national ainsi que par des entraîneurs bien établis. Le favoritisme et le fait de fermer les yeux sur des problèmes graves tels que la sécurité des athlètes ne sont que quelques-uns des problèmes qui ont été mentionnés, de même que la transparence et l’évaluation indépendante sont au cœur des préoccupations.
Cela étant dit, plusieurs problèmes doivent être résolus. Tout d’abord avec le remaniement, les choses vont-elles réellement changer ? À l’instar de nombreuses autres questions non liées à la lutte, la controverse suscite de plus en plus de controverses, mais seulement dans la mesure où les gens s’en soucient ou en prennent conscience. Lorsque les gens s’arrêtent pour prendre soin ou remarquer, l’élan du changement s’arrêtera-t-il également ? Pire, vont-ils réellement retourner à l’état dans lequel il se trouvait à l’origine avant l’enquête ? Deuxièmement, s’il a été déterminé que le favoritisme a été un facteur important dans de nombreuses décisions clés, cela affectera-t-il la sélection des entraîneurs de différentes équipes puisque chaque décision sera examinée à la loupe au microscope ? Cela signifiera-t-il plus d’opportunités pour différents entraîneurs de participer au niveau international ? Au cours des années, j’ai parlé à des entraîneurs bien établis qui ont eu des athlètes qui ont formé diverses équipes internationales de différents groupes d’âge. Certains de ces entraîneurs avaient même plusieurs athlètes dans la même équipe, mais étaient exclus des opportunités d’entraîneurs au niveau international. Cela nous donne l’impression que les niveaux les plus élevés de l’entraînement international sont en quelque sorte un club de exclusif, ce qui limite son accès aux personnes qui, à leur avis, ne relèvent que de leurs critères secrets.
Ce serait bien non seulement de voir plus de transparence dans le processus de sélection des entraîneurs, mais aussi d’appliquer peut-être une approche d’apprentissage à des entraîneurs qui n’ont pas eu l’occasion d’entraîner ces événements internationaux et de leur donner la chance de partir. Cela pourrait à son tour encourager les entraîneurs à poursuivre leur certification et leur donner des opportunités au lieu de la pratique de ce qui semble être la levée de barrières à chaque étape du processus. Bien que cela n’ait pas été spécifiquement mentionné, la sélection des entraîneurs est un problème depuis des années et nous espérons que ce processus changera et sera plus ouvert.
Les entraîneurs auront-ils plus d’opportunités de participer à des tournois internationaux ?
En ce qui concerne la lutte dans notre province, les compétitions reprendront en janvier. Les clubs de tous les niveaux vont commencer à envoyer leurs athlètes à la compétition et, espérons-le, commencer l’année sur le bon pied. Nos équipes dans les écoles secondaires seront beaucoup plus proches des championnats de la ligue et les championnats nationaux juniors et seniors seront sur nous avant que nous le sachions. Mon espoir pour le Nouvel An est de m’efforcer d’avancer, tant dans ma vie personnelle que dans ma carrière d’entraîneur. J’espère avoir beaucoup plus d’occasions d’entraîner à l’international et peut-être un jour d’entraîneur aux Championnats du monde. Enfin, je voudrais remercier tous ceux qui ont lu le blog et m’ont fait part de leurs commentaires, pour leur soutien continu. Bonne chance à vos clubs et à vos athlètes pour la nouvelle année.