Mercredi 14 décembre 2016
En retournant des tournois Bishop Ryan et Matmen ce week-end, j’ai été agréablement surpris de voir autant d’athlètes disputer ces tournois. Bishop Ryan avait trois cents athlètes en compétition alors que Matmen avait six cent athlètes inscrits. Quand j’ai mentionné le numéro à mon ancien partenaire d’entraînement et champion du monde Gia Sissaouri, il a demandé en plaisantant si nous avions six cents athlètes total à travers le pays entier! Serieusement, c’était rafraîchissant de voir que beaucoup de lutteurs dans un lieu qui n’était pas un championnat national. Les deux tournois m’ont permis de parler avec d’autres entraîneurs d’autres clubs, pour s’informer au sujet des athlètes et pour parler de l’état du lutte au Canada. C’est alors que j’ai découvert que le système Dual Meet de l’OFSAA (Association ontarienne d’athlétisme des écoles) est inexistant.
KSS contre VMC
Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est un Dual Meet, le système a ses origines dans le système école secondaire et collégial américain. Les écoles s’affrontent alors que le gagnant obtient des points pour les aider à dépasser des autres équipes. Le gagnant de la rencontre aura alors une chance de remonter dans le classement parmi les autres écoles. Les lutteurs sont séparés par des poids et lutteront contre le starter de l’autre école au même poids. Après la victoire d’une des lutteurs et, selon la manière dont le match a été remporté, déterminera le nombre de points marqués. Par exemple, une victoire par touche, souvent désignée comme coller se traduira par 5 points étant un score pour le gagnant et 0 pour le perdant. Pour la chute technique ou la victoire de Grand Supériorité (victoire de 10 points ou plus), le vainqueur marquera 4 pour son équipe et le perdant 1 ou 0 (selon si le lutteur perdant a marqué des points). Une victoire normale par points marquera 3 pour le lutteur vainqueur et le lutteur perdant marquera 1 ou 0 points pour son équipe, encore une fois déterminant sur si des points ont été marqués.
Penn State contre Iowa
Les dual-meet sont une excellente façon d’accumuler des rivalités inter-scolaires qui, à leur tour, donne une grande atmosphère d’équipe à un sport autrement individuel. Il convient également de souligner que le format est utilisédans les Jeux du Canada lorsque les provinces se font face entre eux-autres. Ici au Québec, notre ligue secondaire le G.M.A.A. (L’Association sportive de Geater Montréal) utilise le format dual-meet. Chaque école fait face à l’autre une fois pendant la saison. La rencontre peut être à la maison ou à l’extérieur et peut parfois être combiné avec une autre école pour faire un tri-meet. Les entraîneurs de la ligue sont généralement assez amical car ils accepteront de voyager à une école particulière un an, puis ils seront l’hôte de la même école l’année prochaine. En tant qu’entraîneurs, nous essayons de nous accommoder pour aider à la croissance du sport et des programmes de chacun. À la fin de l’année, les résultats des équipes sont présentés sous forme de tableau et les points suivants comptent pour le classement général lors du tournoi final (2 points pour une victoire, 0 pour une perte et 1 pour une égalité). Dans le tournoi final de la saison, chaque placement individuel déterminera combien de points seront ajoutés au total de l’équipe. Les lutteurs sont placés dans une parenthèse et se battent selon un système d’élimination de deux matchs. Les six premiers finalistes du tournoi marquent des points pour leur équipe et s’ajoutent aux points accumulés pendant la saison. L’équipe avec le plus de points est couronnée championne pour cette saison.
KSS: Champion du G.M.A.A. 2011
Quand j’ai commencé à lutter, le G.M.A.A. a eu plus de vingt écoles, une diminution par rapport au nombre qui a été vu dans les années 1970 qui a vu plus de trente écoles de compétition dans la ligue. De nos jours, le G.M.A.A. a moins de dix écoles, mais le format du dual-meet est encore fort. Certains des problèmes auxquels nous faisons face viennent de ne pas être en mesure de remplir toutes les classes de poids, laissant ainsi des forfaites. Cela va évidemment se produire et pourrait diminuer le niveau de la compétition, mais je pense finalement que pour les sports d’école secondaire, c’est le format parfait, car il est amusant et engageant. Les anciens lutteurs que j’ai entraînés se souviennent affectueusement de la dual-meet et exprimes leur plaisir à participer à la ligue scolaire. Bien qu’il soit difficile de savoir si d’autres ligues d’écoles secondaires canadiennes font le même format, je pense qu’il est temps pour l’Ontario de ramener le format de dual-meet à l’OFSAA.